Du fait de ses métamorphoses, la grenouille est avant tout un symbole de résurrection car elle est au bout de la chaîne (œufs, têtards…) représentant l’aboutissement d’un long processus de développement et d’évolution.
Elle est aussi symbole de chance. Elle peut aussi vous aider à trouver le courage nécessaire pour accepter de nouvelles idées, la force de prendre soin de vous-même et la capacité de trouver les liens entre les idées.
Grande communicatrice, la grenouille représente la voix du peuple. On croit que les chants de la grenouille ont des pouvoirs magiques, voire divins. Lorsque illustrée touchant une autre créature avec sa langue, la grenouille représente la transmission de connaissances et de pouvoirs.
Ainsi chez les grecs, la grenouille est investie d’un important pouvoir symbolique : elle est le symbole de la vie, de la fécondité et de la création. Elle est liée aux divinités féminines.
En Egypte ancienne, dans la vieille Europe, en Chine, chez les Aztèques et les Incas, la grenouille s’impose comme un noble batracien.
Partout elle symbolise la « genèse du monde, la génération spontanée, la cure vivifiante, la fécondité des femmes et des femelles et les espoirs d’éternité.
Pour les celtes : elle symbolise la sensibilité, la beauté, également messagère du bonheur.
Chez les Francs : Emblème porté sur les étendards de Clovis, elle symbolisait, par ses métamorphoses, la démarche spirituelle vers la perfection, la résurrection et l’immortalité. Trois grenouilles figuraient sur l’étendard de Clovis et elle fut souvent représentée sur les bas reliefs où sa forme évoque fort bizarrement celle d’une fleur de Lis mal formée.
Chez les Grecs : elle est Phryné une courtisane qui préside au fêtes de Poséidonia, une fête de renaissance de la fécondité dans la joie.
Chez les amérindiens : La grenouille a le pouvoir d’appeler la pluie avec différents sons. Elle symbolise l’eau, elle a un rapport avec les rites initiatiques qui ont avoir avec l’eau (on retrouve aussi dans la Chine ancienne le symbole des grenouilles sur les tambours dans les cérémonie appelant à la pluie).
Elle a été divinisée par les amérindiens Haïdas de la côte Pacifique des Etats-Unis, qui considèrent Dzelarhons (la Déesse-Grenouille, épouse de Kaïti le Dieu-Ours) comme une importante divinité animale.
En Inde : La « Grande Grenouille » est le nom donné au mandala à soixante quatre cases.
Au Viêt-nam : Elle est considérée comme une forme de l’âme qui voyage tandis que dort le corps ; lui faire du mal, c’est donc risquer de blesser ou de tuer la personne endormie.
En Australie : La raison du déluge est une grenouille géante qui avait absorbé toutes les eaux. Souffrant de la soif, les animaux décidèrent de faire rire la grenouille, qui alors libéra les eaux emprisonnées.
Chez les chrétiens : le Moyen Age fera de la grenouille le symbole du diable : elle vit dans la boue et son coassement intempestif est comme un harcèlement de Satan ou des hérétiques. En revanche, les chrétiens de l’Orient ont une image beaucoup plus positive. Les lampes à huiles avaient la forme d’une grenouille qui est le symbole des différents stades de la destinée humaine jusqu’à la résurrection dans la lumière de Pâques.
Loin des contingences de cette époque, aujourd’hui on utilise de la peau de grenouille pour les grands brûlés.
Ce type de peau a l’avantage de réduire le temps de cicatrisation à six jours contre les 20 à 30 jours du traitement traditionnel. Le traitement traditionnel est fait à base de peau de cadavres, de peau de parents des brûlés ou de peau synthétique.
La peau des grenouilles permet une convalescence plus rapide car elle est riche en antibiotiques, anti-inflammatoires et analgésiques naturels.
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